"Le peuple djiboutien a su traverser des périodes difficiles et rester à l’écart des très nombr
- DISCOURS DU PREMIER MINISTRE ABDOULKADER KAMIL
- 21 sept. 2016
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DISCOURS DE MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE
ABDOULKADER KAMIL MOHAMED
A l’occasion de la journée mondiale de la paix de 2016.
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement
Mesdames et Messieurs les Députés
Monsieur le représentant de l’UNESCO
Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Diplomatique, du Corps Consulaire et des Organisations Internationales
Mesdames et Messieurs
Jeunes Djiboutiens et Djiboutiennes
Je suis très heureux d’être parmi vous pour célébrer la journée mondiale de la Paix.
Celle-ci est en effet la condition première de tout développement durable dans tout le monde, mais plus particulièrement pour notre petit pays.
Car sans paix, il est vraiment impossible de construire un avenir meilleur pour nos enfants.
Le peuple djiboutien a su traverser des périodes difficiles et rester à l’écart des très nombreux conflits, qui ont ravagé notre région.
Tout notre peuple a ainsi démontré qu’il est très attaché à la Paix, et je m’en réjouis.
Vous avez rappelé Monsieur le Ministre, que notre devise fait directement référence à la Paix.
Et que le Président Ismaîl Omar Guelleh, bien avant son accession à la magistrature suprême, a été un artisan de la paix dans la région et un Homme de conciliation.
Depuis qu’il dirige notre pays il n’a de cesse de promouvoir la paix et le dialogue.
Tous les moyens sont utilisés pour y parvenir, et la création de l’IGAD en a été l’un d’eux pour permettre le rapprochement entre les dirigeants de la région.
C’est de l’intérêt de tous de vivre en paix et de développer tous les grands projets régionaux, qui définitivement consolideront la paix régionale.
C’est l’objectif de notre Président de la République.
Aussi votre initiative, Monsieur le Ministre de l’Education Nationale, de promouvoir la culture de la Paix, en coordination avec l’UNESCO, doit être poursuivie et renforcée.
Il faut que nos enfants, qui grandissent dans une société moderne, où les plus anciens ont moins l’opportunité de transmettre les valeurs, reçoivent de l’Education cette culture de la Paix, qui est vitale pour toutes les communautés.
Tout ce qui divise doit être rejeté au profit de tout ce qui rapproche. Notre jeunesse, qui a toujours vécu dans la paix doit en être consciente, comme elle doit savoir que la Paix est fragile, si elle n’est pas continuellement protégée.
Ainsi l’école doit être le lieu de transmission des valeurs morales et civiques, où chacun apprend à accepter et respecter les différences ethniques, religieuses et socioculturelles de l’autre.
Et bien évidemment, si en ce jour nous pensons avec tristesse mais espoir aussi, à toutes ces zones de terreur et de désolation, où règne la guerre, j’émets le vœu plus modeste que, comme chez nous, il soit possible de vivre en paix dans tous les pays qui nous entourent.
Je vous remercie de votre attention.
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