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Le Ministre du Travail en guerre contre le travail au noir.

  • Photo du rédacteur: Djiboutitoday Djiboutitodaydjiboutitoday
    Djiboutitoday Djiboutitodaydjiboutitoday
  • 10 sept. 2016
  • 3 min de lecture

Le ministre du Travail, chargé de la Réforme de l’Administration, M.Hassan Idriss Samrieh, a tenu hier une conférence de presse dans son cabinet ministériel. Une sortie médiatique au cours de laquelle il a réaffirmé la volonté du gouvernement et la sienne à prendre des mesures adéquates dans la lutte contre le travail au noir.

D’un ton solennel, il a informé les opérateurs économiques de la place que l’Inspection du travail, la Caisse nationale de sécurité sociale(CNSS), et l’Agence nationale de l’emploi, la formation et l’insertion professionnelle(ANEFIP) vont mener de concert des contrôles inopinés au sein des entreprises. Et ce, faut-il ajouter, dans le but de débusquer les travailleurs clandestins.

De telles initiatives sont opportunes. Elles rentrent dans le cadre de la régulation du travail des étrangers en République de Djibouti. Une mission qui relève des prérogatives du Ministère du Travail, chargé de la Réforme de l’Administration.

Le ministre Hassan Idriss Samrieh l’a rappelé en des termes limpides. « Malgré de nombreux appels et rappels, les enquêtes montrent que beaucoup d’employeurs embauchent des travailleur étrangers et les maintiennent en situation illégale soit par méconnaissance du droit du travail ou soit volontairement. Cette situation, qui porte préjudice aux travailleurs djiboutiens, ne saurait être tolérée », a-t-il déclaré en substance.

Le constat met en relief une réalité peu réjouissante qui nous interpelle au quotidien. En effet, la situation de l’emploi est plus que préoccupante. Le pays est confronté à un taux de chômage très élevé. L’info avait valeur de confirmation des statistiques disponibles à ce propos. Puisqu’elle émanait du ministre du Travail, chargé de la Réforme de l’Administration. « Dans ces conditions, nous ne pouvons nous permettre le luxe de laisser le marché du travail occuper par des travailleurs étrangers démunis des autorisations requises.

Quelque soit le secteur d’activité, les opportunités d’emploi, là où elles existent, doivent profiter prioritairement aux djiboutiens. Le Ministère du travail en charge de cette problématique est résolument attaché à faire respecter ce principe. Il existe une législation qui réglemente le travail des étrangers. Tout sera fait pour qu’elle soit appliquée dans toute sa rigueur», a souligné M. Hassan Idriss Samrieh. Autrement dit, la priorité de l’embauche est réservée aux travailleurs nationaux pour tout emploi rémunéré conformément à l’article 3 du décret n°81-103/PR/TR portant réglementation du travail des Etrangers du 4 octobre 1981. Le recours à la main-d’œuvre étrangère est donc une solution provisoire. Les autorisations de travail ne peuvent donc être demandées et accordées, que pour des qualifications qui font défaut au marché du travail local conformément à l’article 28 de la loi n°133/AN/05/5éme L du 28 janvier 2006 portant Code du Travail. Les employeurs, qui utilisent une main-d’œuvre étrangère, doivent mettre en place un plan de relève, au profit des demandeurs d’emplois Djiboutiens. Il s’agit de relayer par ce biais les travailleurs étrangers auxquels le Ministère du Travail a délivré des autorisations de travail. En clair, les travailleurs étrangers ne peuvent exercer une activité salariée qu’en vertu d’un contrat à durée déterminée selon les dispositions de l’article 24 du Code du Travail. Ne se départissant pas de son langage de fermeté, le ministre Hassan Idriss Samrieh a rappelé qu’aucun étranger ne peut exercer un emploi en vertu d’un contrat de travail s’il n’est pas titulaire d’une autorisation de travail en cours de validité suivant l’article 4 du décret n°81-103/PR/TR sus mentionné. « Je donne un délai de 15 jours à compter de la diffusion de ce message, pour exhorter les opérateurs et sociétés à prendre attache avec l’ANEFIP pour régulariser la situation de leurs employés.

Passé ce délai, les contrevenants s’exposent à de lourdes amendes, prévues par l’article 289 du code du travail. Le Ministère du Travail va user de tous les moyens de contrôles disponibles pour déceler les travailleurs clandestins », a-t-il martelé avec insistance à l’issue de son point de presse.


 
 
 

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